Quand réparer ou changer son pare-brise ?

Quand réparer ou changer son pare-brise ?

Quand réparer ou changer son pare-brise ?La taille d’un impact et son emplacement sur le pare-brise déterminent la nature de l’intervention.

Un impact sur un pare-brise n’impose pas forcément son remplacement. De la taille et de l’emplacement du dommage dépend la possibilité de réparer. Mais s’il dépasse la taille d’une pièce de 2 euros ou s’il gêne la vision du conducteur, la voiture peut être “recalée” au contrôle technique, il faut dans ce cas changer son pare-brise.

Réparer sans attendre
Dans tous les cas mieux vaut faire procéder à une réparation, voire à un remplacement, le plus vite possible après l’impact, et ce quelle que soit sa taille. Les simples vibrations de la route peuvent transformer le moindre impact en étoile ou fêler complètement le pare-brise. De même, les chocs thermiques (gel, forte chaleur ou climatisation) augmentent le risque de fêlures et peuvent faire éclater le pare-brise. Et même si le véhicule reste au garage, l’impact peut s’étendre. En outre, plus la réparation tarde, plus l’impact se salit, ce qui rendra la trace plus apparente une fois le pare-brise réparé.

Comment ça marche ?
Le principe de la réparation est simple. L’air présent dans le verre suite à l’impact est chassé par de la résine injectée sous pression. Elle est ensuite séchée puis durcie aux UV grâce à une lampe de polymérisation ou sous l’action du soleil. Dernière opération, le surplus de résine est gratté et l’impact poli afin d’atténuer la trace du point de choc. Seule une légère marque demeure encore perceptible, ce qui interdit de réparer un impact placé dans le champ de vision direct du conducteur (voir schéma). L’opération dure en moyenne 45 minutes.
Les signes d’une bonne réparation
Même s’il reste une petite trace, la zone endommagée doit être difficile à localiser et aucune gêne visuelle dans le pare-brise ne doit être observée. En passant un doigt sur la surface réparée, celle-ci doit être parfaitement douce et lisse au toucher, faute de quoi l’essuie-glace y stockera les salissures de la route. Attention, si des bulles, même minuscules, sont visibles, cela signifie que de l’air est encore présent dans le verre et que la résistance du pare-brise s’en trouvera amoindrie.

Les assureurs favorables

Les assureurs encouragent la réparation, bien moins chère qu’un remplacement. Chez un spécialiste, type Carglass ou France pare-brise, il faut compter environ 70 e contre 170 à 500 e pour un pare-brise neuf. Cette réparation sera gratuite si le contrat d’assurance comporte une garantie “bris de glace”, incluse dans la plupart des contrats “tous risques” et “au tiers”, sauf l’éventuelle franchise. Pas d’inquiétude en revanche pour son bonus, son gel ayant disparu depuis 1992.