Pneus neige, notre classement à l’issue des six tests

Pneus neige, notre classement à l’issue des six tests

Nous avons noté nos pneus en leur attribuant une note sur 10 pour chacune des mesures enregistrées dans nos trois ateliers.

Le meilleur obtient 10 points, le second 8, le troisième 6 et ainsi de suite jusqu’au sixième dont la mauvaise performance ne lui vaut aucun point. Le maximum de points théorique est donc de 60 pour un pneu qui aurait été le meilleur à chaque mesure. Le chiffre retenu pour chaque pneu dans chacun des ateliers correspond toujours à une moyenne de cinq mesures validées.

Pneus neige, notre classement à l’issue des six tests1er : Continental TS 810 118 euros
Avec 54 points sur 60, le -Continental remporte la première place de notre classement. C’est lui qui freine le plus court à 30 et 40 km/h sur la neige, tout en se comportant bien dans le même exercice sous la pluie à 80 et à 130 km/h. Enfin, il possède une bonne motricité sur la neige, aussi bien en côte que sur le plat. Lors des essais en courbe sur neige, il affiche aussi un pouvoir directionnel et un “grip” latéral élevés qui contribuent à une conduite détendue. D’autant qu’il ne décroche pas de façon brutale lorsqu’il atteint sa limite d’adhérence, mais progressivement, ce qui permet de rattraper un début de dérive.

2e : Michelin Pilot Alpin : 111 euros
En récoltant 40 points sur 60, le Michelin se classe second, mais les mesures déçoivent un peu par rapport aux bonnes sensations procurées au volant. Pas mauvais en freinage sur la neige, exceptionnel en freinage à 130 km/h sur le mouillé où il freine 4 m plus court que le second, il est moyen en motricité en côte mais excellent en motricité sur le plat. Au volant, il est extrêmement sécurisant avec un “grip” latéral impressionnant en virage. Même au lever de pied en courbe, la voiture ainsi chaussée reste aisément -contrôlable tant ce “grip” ainsi que le pouvoir directionnel procurés sont importants. Comme avec le Continental, le décrochage une fois la limite d’adhérence atteinte n’est pas brutal et laisse donc au conducteur la possibilité de réagir.

3e : Goodyear VG GW3 : 117 euros
Le Goodyear ne démérite pas, se classant honorablement lors des freinages sur neige et passant correctement l’épreuve du freinage sur le mouillé. En revanche, il manque de motricité en côte ou sur le plat enneigés. A la -conduite, le Goodyear offre un pouvoir directionnel légèrement en retrait par rapport aux Continental et Michelin. Du coup, le lever de pied en courbe provoque une dérive importante de l’arrière qui se rattrape bien moins aisément qu’avec les deux premiers.

4e : Dunlop Winter M3 : 128 euros
Très bon en freinage sur la neige où il se classe second aux deux vitesses tests, il aime beaucoup moins les freinages sous la pluie où il partage l’avant-dernière place avec le Bridgestone. Sa motricité sur la neige, bonne en côte, l’est moins sur le plat. A la -conduite, il offre un bon pouvoir directionnel mais glisse beaucoup une fois la limite d’adhérence atteinte. En revanche, les performances du Dunlop manquent de -constance: en courbes moyennes ou en virages serrés abordés plusieurs tours de suite dans les mêmes conditions de vitesse et d’angle de volant, il décroche de façon très aléatoire. Difficile alors pour le conducteur de cerner la limite de ses pneus.

5e : Bridgestone LM18 : 111 euros
Moyen en freinage sur la neige, mauvais en freinage sous la pluie à 80 comme à 130 km/h, moyen en motricité en côte enneigée, le -Bridgestone ne brille qu’en motricité sur sol plat enneigé où il fait jeu égal avec les Michelin et Continental. Malgré des flancs extrêmement rigides qui transmettent des trépidations désagréables dans le volant, le Bridgestone manque de précision, même à faible allure. Son manque de “grip” latéral fait qu’il décroche assez tôt et de façon difficilement rattrapable, car il se comporte alors quasiment comme un pneu été. Comme pour le Dunlop, il est très difficile pour le conducteur de cerner sa limite d’adhérence.

6e : Pirelli Snowsport : 111 euros
Visiblement, le Pirelli n’aime pas les freinages sur la neige, exercice dans lequel il affiche les distances d’arrêt les plus longues avec 3,40 m de plus que le meilleur à 30 km/h et 7,50 m à 40 km/h. Alors qu’il se positionne très bien en freinage sous la pluie, enlevant la première et la deuxième places à respectivement 80 et 130 km/h. La motricité sur la neige est dans la moyenne basse. Au volant, le Pirelli offre un très faible pouvoir directionnel et très peu de “grip” latéral sur la neige. Du coup, la voiture décroche à la fois de l’avant et de l’arrière en courbe moyenne comme en virage serré dès que sa limite d’adhérence, qui n’est guère élevée, est atteinte. Comme le Bridgestone, il se comporte comme un pneu été extrêmement difficile à rattraper dans ces conditions. C’est de fait plus un pneu pluie qu’un pneu neige.