Contrôle technique, ce qui change

Contrôle technique, ce qui change

Contrôle technique, ce qui changePlaques d’immatriculation, témoins d’airbag et étanchéité des batteries…
Mis en place en 1992 pour tous les véhicules de moins de 3,5 tonnes, le contrôle technique a atteint son rythme de croisière trois ans plus tard, au 1er janvier 1995. En dix ans, il n’a cessé d’évoluer : en 1992 le contrôle répertoriait 96 altérations ou défauts regroupés en 52 points, en 1997 il comptabilisait 584 altérations pour 133 points de contrôle. De même, le nombre de défauts soumis à contre-visite est passé de 7 (relatifs au freinage) en 1992 à 226 en 2001.

Un parc en meilleur état
Malgré ces contrôles plus pointus, le taux de non-conformité des véhicules n’a cessé de chuter, preuve de l’amélioration du parc et du meilleur entretien des voitures particulières. Un rapide tour d’horizon des fonctions freinage, direction, éclairage, signalisation et équipements de 1992 à 2001 se révèle assez édifiant.
Ainsi, le taux de non-conformité de la fonction freinage a été divisé par 3 en dix ans. 9,55 % des véhicules contrôlés en 2001 présentaient un problème. La fonction direction a vu son taux de non-conformité divisé par 11. Seuls 1,63 % des véhicules contrôlés connaissaient un souci en ce domaine. Pour la fonction éclairage/signalisation, il a été divisé par 8, avec 8,22 % de véhicules non conformes, principalement au niveau des feux stop et de position. Enfin, sur la fonction équipements, le taux a été divisé par 14 avec seulement 1,86 % de voitures non conformes.

Ce qui change
Le nombre de points de contrôle passe de 133 à 125, dont 70 soumis à contre-visite.
Les véhicules dont les plaques ne seraient pas conformes sont soumis à contre-visite et aucune plaque fantaisiste n’est admise. Les plaques des véhicules immatriculés pour la première fois ou ayant fait l’objet d’un changement de département depuis le 1er janvier 1993 doivent être de couleur blanche à l’avant, jaune à l’arrière, et comporter des caractères “bâtons”. En revanche, celles des véhicules anciens immatriculés avant le 1er janvier 1993 et n’ayant pas changé de département depuis cette date peuvent être de couleur noire avec des caractères blancs.
Les témoins tels que celui du liquide de frein ou celui d’airbag sont désormais pris en compte. Un défaut du premier donnera lieu à une contre-visite.
La fixation et l’étanchéité des batteries des véhicules à moteur thermique, ainsi que pour les véhicules électriques, font également l’objet d’une contre-visite lorsqu’un défaut est détecté.
Un pivot de roue fissuré ou cassé donne lieu à une contre-visite.
Sur les véhicules avec antipatinage, une fuite sur les organes spécifiques du circuit ABS entraîne désormais une contre-visite, ce qui n’était pas le cas précédemment pour “un écoulement de liquide de frein avec formation de gouttes” sur ce type de système de freinage.